Vendredi 24 juin, la Cour suprême des États-Unis a révoqué le droit à l’avortement.
Cette actualité nous rappelle que les droits des femmes resteront toujours fragiles. Le recul de nos droits peut aller très vite.
Il y a des pays, y compris en Europe, où les femmes ont gagné puis reperdu ce droit à l’avortement, loin d’être un droit immuable. Voir ICI une carte récapitulative de ce droit à travers la planète en 2022 (source : le monde diplomatique).
L’avortement est un droit aujourd’hui en France. Rien n’est jamais acquis.
La révocation de ce droit nous concerne de très près et doit nous conduire à une vigilance absolue. Tous les droits sont fragiles et menacés par les idées conservatrices et populistes.
Aujourd’hui, plus que jamais, les paroles de Gisèle Halimi, de Simone Veil et de Simone de Beauvoir résonnent en nous en soutien aux femmes américaines : « la défense pour moi, c’est une manière de changer le monde », disait Gisèle Halimi.
Le SFCD se place dans la droite ligne de ces femmes ardentes militantes des droits des femmes. Il poursuit ce combat, fait entendre sa voix pour protéger nos droits.
« Le combat est une dynamique. Si on arrête, on dégringole. Si on arrête, on est foutu. Car les droits des femmes sont toujours en danger. Soyez donc sur le qui-vive, attentives, combatives ; ne laissez pas passer un geste, un mot, une situation, qui attente à votre dignité. La vôtre et celle de toutes les femmes. »[1]
Tout savoir sur la cause des femmes au SFCD :
- L’évolution du congé maternité des femmes libérales
- Maternité – parentalité
- Action politique, prise en charge financière des séquelles bucco-dentaires lors des violences intra-familiales
- Le 100% santé en dentaire
[1] « Une farouche liberté », Gisèle Halimi avec Annick Cojean. Grasset, 2020.