La convention 2006 étant arrivée à son terme, les négociations conventionnelles, longuement attendues, ont abouti dans une grande précipitation à la signature le 16 avril 2012 d’un simple avenant qui n’apportera quasiment aucune amélioration à la prise en compte de nos honoraires de soins, élément majeur de nos attentes. […]
Dès le début l’UJCD a quitté la table des discussions regrettant qu’il ne s’agisse pas d’une véritable négociation. Si la FSDL est restée c’est finalement seule que la CNSD signera cet avenant, après décision du conseil des départements le 13 avril 2012.
Notons que cette décision n’était pas portée par une large majorité : 63 voix pour, 31 contre et 5 abstentions. Pour la CNSD, il s’agissait avant tout « de mettre la profession à l’abri de changements politiques possibles ». Cette décision représente-t-elle l’opinion de la majorité de la profession ?
Nous continuerons donc de supporter péniblement ce système absurde de prise en charge où nos soins ne sont plus du tout honorés à leur juste valeur : une évidence pourtant aujourd’hui reconnue par tous les intervenants, patients et médias compris !!
L’obligation de remplir un devis risque d’ouvrir la porte à un plafonnement du prix des prothèses et surtout l’assimilation de notre profession à celle de « vendeurs » trés loin du médecin dentiste rétablissant coefficient masticatoire et sourire.
Décidément, nous avons bien du mal, en France, à faire reconnaître la médecine bucco dentaire.
Le SFCD se montre donc déçu et surtout très inquiet pour l’avenir de l’exercice de toute notre profession.