Les Ordres des professions de santé ont demandé que les professionnels puissent « davantage communiquer », devant les possibilités de publicité existant dans d’autres pays européens, ou en France avec des structures commerciales. […]
Dans son rapport du 3 mai 2018 le Conseil d’Etat a précisé la place de la « publicité » en santé, en rappelant tous les devoirs déontologiques.
Le SFCD rappelle que les règles déontologiques de communication ne sont pas de la publicité, afin de protéger le patient.
Pour le SFCD, la communication aux patients a pour objectif d’établir une relation de confiance, et non de lutter contre une concurrence déloyale entre professionnels.
Pour le SFCD, l’information en santé est par nature dissymétrique, à cause de la maladie qui place le patient en situation de vulnérabilité.
Pour le SFCD, l’objectif d’un soignant est de soigner, pas de vendre du soin.
Pour le SFCD, la remise à plat de notre système de soins français dans un contexte européen ne doit pas nous faire oublier le sens du soin : pourvoir aux besoins médicaux d’un malade dans une relation humaine basée sur la confiance et garantie par la loi.
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