Le SFCD interpelle l’ADF et le Comident pour que les chirurgiens-dentistes bénéficient d’EPI à prix coûtant. […]
Ces derniers jours le prix de nos masques (chirurgicaux et FFP2), du gel hydro-alcoolique, les blouses et sur-blouses ou autre ont explosé, ni plus ni moins. Sans compter les offres d’équipements, visant à promouvoir des dispositifs non validés par les autorités compétentes.
On dit que c’est la loi du marché.
Le Président E Macron, lors de son allocution du 12 mars a bien reprécisé à l’instar de ce que répète le SFCD depuis des années, que « ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond à d’autres est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle, … »
Le COMIDENT, qui réunit les fournisseurs dentaires, est un partenaire privilégié, essentiel et historique de l’ADF.
Le SFCD s’interroge. L’ADF, en tant que partenaire historique du Comident, ne devrait-il pas reconstruire un partenariat basé sur cette nouvelle donne, affirmée par notre Président de la République ?
Selon le SFCD, jeter les bases d’un nouveau partenariat placé en dehors des lois du marché est une absolue nécessité pour toute la filière dentaire, afin de permettre à tous les chirurgiens-dentistes de pouvoir répondre aux besoins médicaux de leurs patients, en toute sécurité.
Dans de tels moments, les chirurgiens-dentistes doivent pouvoir compter en toute confiance, plus que jamais, sur leurs partenaires dont l’ADF et le COMIDENT et savoir que ces derniers seront à leurs côtés, « quoi qu’il en coûte ».
Cette question de la régulation du marché et des biens doit faire partie du débat visant à préparer la sortie de cette crise. La réouverture des cabinets ne pourra se faire sans EPI vendus aux chirurgiens-dentistes à un prix coutant.
Pour télécharger le courrier adressé à l’ADF et à l’ensemble des organisations membres de l’ADF, c’est ICI