Les chirurgiens-dentistes libéraux effectuent en ce moment leur déclaration de revenus non commerciaux, desquels ils déduisent leurs frais professionnels.
Dans les frais professionnels, ils peuvent inclure les frais de blanchisserie, selon la procédure usuelle suivante : déduction des frais de blanchissage effectué à domicile sur la base des tarifs du pressing le plus proche du cabinet.
Dans le cadre de la lutte contre la covid-19, un protocole a été édité par l’ADF et le CNO. Ce protocole implique de façon obligatoire des protections supplémentaires (calots, surblouses).
Cette obligation supplémentaire a engendré des frais beaucoup plus élevés qu’à l’ordinaire.
Ces frais se répercutent sur les frais généraux lorsqu’ils concernent des équipements jetables ou lavables au titre des achats et sur les frais professionnels lorsqu’ils concernent des équipements lavables au titre des frais de blanchisserie.
De nombreux adhérents nous ont fait part de la frilosité de leur comptable, au moment de déclarer la totalité des frais de blanchisserie dans la déclaration des revenus professionnels, au vu du montant plus important de ces derniers par rapport à l’année précédente.
Il semble vraiment incohérent au SFCD qu’ils soient pénalisés après avoir fait ce choix écoresponsable d’utiliser des équipements lavables, qui entraîne de plus pour eux un surcroit de travail pour une organisation sans faille au service de la sécurité sanitaire de leurs patients et de leurs salariés.
Le SFCD a donc demandé au Secrétariat des Petites et Moyennes Entreprises de bien vouloir lui confirmer que la règle usuelle de droit commun continue à s’appliquer, à savoir : déduction des frais de blanchissage effectué à domicile sur la base des tarifs du pressing le plus proche du cabinet, en fonction de la réalité provoquée par la pandémie.
Si toutefois, tel n’était pas le cas, le SFCD l’a prié de bien vouloir lui faire part du dispositif ad hoc prévu pour tenir compte de la réalité de ces frais.