
Dans le cadre des travaux parlementaires autour de la proposition de loi visant à “libérer l’accès aux soins”, Nathalie Delphin, Présidente du SFCD, a été reçue le mercredi 23 octobre au Sénat par le sénateur Raphaël Daubet.
Un échange riche, au cours duquel le SFCD a porté la voix des chirurgiens-dentistes et présenté des propositions concrètes sur la création du métier d’assistant dentaire de niveau 2, avec un objectif clair : améliorer l’accès aux soins tout en maintenant un exercice sécurisé, encadré et cohérent pour l’équipe dentaire.
Depuis 2016, le SFCD participe activement au groupe de travail piloté par la DGOS sur le dossier des assistants dentaires, puis sur celui des Assistants Dentaires de niveau 2.
Pour le SFCD, le tandem chirurgien-dentistes / assistant-dentaire est la clé.
Voici les propositions que nous portons
– Le cadre d’exercice : l’AD2 travaille toujours sous la responsabilité du chirurgien-dentiste. Il est donc nécessaire de clarifier le cadre d’intervention “hors cabinet” (notamment en EHPAD, en structure mobile, etc.) afin de garantir la sécurité des soins et la responsabilité de chacun.
– Le périmètre des compétences et les conditions d’accès : une cohérence claire entre les différents niveaux d’assistants doit être assurée pour que chacun connaisse ses missions et ses limites d’intervention.
Cet échange a permis de mettre en avant la position du SFCD : améliorer l’accès aux soins sans fragiliser le cadre d’exercice des chirurgiens-dentistes. Le sénateur Daubet s’est montré réceptif et attentif, en soulignant lui aussi l’importance de garantir un cadre utile, encadré et sécurisé, à condition de poser les fondations solides.
Cette rencontre confirme donc que le SFCD est et restera force de propositions et reconnu comme un interlocuteur de référence pour faire évoluer notre profession.





