Le rapport de la Cour des comptes est sorti en pleine tempête conventionnelle.
Pour en prendre connaissance, c’est ICI. […]
Alors que la Profession est destabilisée par une situation absolument inédite (ICI), ce document soulève des dysfonctionnements qui ne sont pas sans rappeler ceux de nos parlementaires et autres ministres.
Il est évident qu’il y a du ménage à faire dans ces us et coutumes d’un autre siècle, qui ont fait trop longtemps force de loi.
Le SFCD est convaincu que la parité, la représentation de la pluralité des modes d’exercice et la limitation du nombre de mandats permettront un renouvellement des conseillers ordinaux nationaux vital pour notre déontologie.
Car patients comme praticiens ont plus que jamais besoin de repères fiables : la déontologie assure la protection du plus faible contre les abus du plus fort, fusse-t-il un confrère.
Le récent scandale de sites de prise de rendez-vous en ligne concernant une douzaine de chirurgiens-dentistes et de médecins écrivant noir sur blanc : « pas de CMU, pas d’AME » est là pour nous rappeler que la déontologie est une vigilance de chaque instant.
L’évolution consumériste de la société comme la dégradation des conditions d’exercice et l’ubérisation de notre économie sont autant de pièges qui demandent davantage de fermeté et d’affirmation du Serment d’Hippocrate.
Aussi douloureuse soit la confrontation avec les faits, relevons tous avec courage le défi du XXI° siècle : la confirmation de la priorité à l’Humain, à la protection de sa vulnérabilité et au respect de sa dignité !