Informatique, math et femmes

10/11/2014

L’INFORMATIQUE ….LES MATHEMATIQUES…..elles osent s’y attaquer !
Non, rien n’est acquis pour nous les femmes….A Sydney, le fondateur du moteur de recherche looksmart, Evan Thornley a encouragé ses petits camarades à embaucher des femmes « les femmes sont toutes aussi compétentes que les hommes mais moins chères » a-t-il déclaré lors d’une conférence sur les start up. « equal Pay » slogan des European Women’s lobbying prend tout sont sens !
Les femmes réussiraient moins bien que les hommes en mathématiques !…. […]

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Maryam MIRZCKANi, iranienne, est la première femme mathématicienne à obtenir la médaille FIELDS, l’équivalent du prix Nobel de mathématiques.
Doctorante de l’Université de Harvard, c’est un sérieux coup porté à la pensée profonde de son président qui déclarait que l’absence de femme parmi les grands mathématiciens était lié à des phénomènes biologiques. Leur cerveau n’aurait pas la configuration anatomique pour. Ce préjugé diffusé au XIX° siècle par FRANZ Joseph Gall et Paul Broca n’est pas mort pour autant.
Les tenants de ce déterminisme biologique s’appuient encore sur des tests qui ne portent pas directement sur les mathématiques et pour lesquelles les femmes auraient moins d’aptitudes.
Or, il est impossible de faire la part de l’inné et de l’acquis puisque 90% des connexions neuronales se feront dans le milieu environnant d e l’individu. L’apprentissage modifie en permanence l’anatomie du cerveau, ainsi l’acquis modifie sans cesse le cerveau. L’IRM nous a révélé ce fait essentiel. A l’IRM il est impossible de différencier le cerveau d’un homme de celui d’une femme.
Donc, l’aptitude à comprendre et aimer les mathématiques se moque des différences sexuelles.
Le rapport Pisa qui compare les niveaux scolaires des jeunes d e15 ans dans 65 pays de l’OCDE ( Organisation de coopération et de développement économique) observent que les différences ne sont pas innées mais liés au travail fourni et aux valeurs sociales. Les écarts de performances homme/femmes bougent dans le temps et l’espace nous dit la sociologue Marie DURUT BELLAT.
Elle souligne aussi que les filles ont moins confiance en leurs compétences que les garçons. Diverses expériences ont montré que les filles cédaient aux préjugés selon lequel elles seraient moins bonnes en mathématiques, compromettant ainsi leurs performances.
En France comme dans la plupart des pays, les filles sont de grandes absentes des filières scientifiques, au lycée comme dans l’enseignement supérieur. En 2012, elles ne représentaient que 38% des effectifs en terminale S ; 29,9% des classes préparatoires scientifiques, 28% des élèves diplômés d’une école d’ingénieur, 27% titulaires d’une licence professionnelles en sciences.
Les filles s’imposent une auto censure, nous dit Véronique Slovacek-Chauveau, professeure de mathématique et présidente de l’association « femmes et mathématiques ». Elle s’est donnée pour mission de convaincre les jeunes filles de s’orienter vers les filières scientifiques en organisant des actions dans les établissements mais aussi de comprendre ce qui éloigne les filles des mathématiques.
Conclusion, les conceptions du masculin et du féminin engagent une vision du monde et de la société profondément ancrées dans les mentalités. Le chemin vers l’égalité est encore long…60% de filles dans les facultés de chirurgie dentaire ne veut pas dire qu’elles feront la même carrière que leur homologues masculins.

Auto censure ? ou difficultés plus importantes à surmonter pour réaliser leur projet de carrière ?

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